Méditation du dimanche 18 août

« Quel privilège, après une année de labeur, de tension, de bruit et d’agitation, d’être affranchis de la contrainte des horaires et de pouvoir enfin disposer pendant quelques semaines de tout son temps pour faire ce qui nous plait :

– Se promener – se baigner – dormir à volonté, se reposer, consacrer du temps à sa famille et à écouter de la musique – lire – découvrir des paysages nouveaux et faire tant et tant d’autres choses… !

– C’est bienfaisant, tonifiant, nécessaire, pour l’équilibre de la personne tant sur le plan physique que psychique. MAIS… ?

– II arrive que nous connaissions une lassitude que même un séjour prolongé à la mer ou à la montagne ne peut faire disparaitre une lassitude intérieure, provenant d’un fardeau que nous traînons depuis des mois ou des années et dont nous n’arrivons pas à nous défaire.

Un fardeau dont nous devenons plus conscients, peut-être, lorsque nous sommes en vacances et que nous disposons de plus de temps pour penser et réfléchir…

– Une lassitude provenant peut-être aussi de nos efforts répétés à faire le bien et à plaire à Dieu et en constatant que nous n’y arrivons pas. .

– Une lassitude due aussi à la peur et à l’angoisse, aux échecs, et aux doutes.

Faut-il se résigner à vivre une telle vie jusqu’à notre mort ou existe-t-il un moyen d’en être délivré ? – OUI BIEN SUR QUE CE REMEDE EXISTE — Il est indiqué dans le texte que nous avons lu :

C’est un remède simple, sûr, efficace ! Des millions d’êtres humains en ont fait l’expérience — Qu’en est-il ?— En quoi consiste-il ?— S’agit-il de faire un pèlerinage ? D’Adhérer à une nouvelle doctrine ?— de se joindre à une église particulière ?— NON !

— Il s’agit tout simplement de venir à quelqu’un, à JESUS, qui nous connait à fond et dont le cœur est plein d’amour et de compassion !!!

– Venez à moi, dit-il, vous tous qui êtes fatigués et chargés !

Il ne s’adresse pas à ceux qui se sentent forts, qui se croient justes, qui sont satisfait d’eux-mêmes, mais à ceux qui sont conscients de leurs faiblesses, de leurs manquements, à ceux qu’une faute, qu’un remord ou qu’un chagrin accable, à ceux dont le cœur est lourds et anxieux.

– Voilà le genre de personnes que Jésus invite. Il ne leur demande pas d’accomplir auparavant quelque acte méritoire pour se rendre dignes de son invitation. NON !—

– Il leur demande de venir tels qui sont – Leur détresse, leurs peines, leur désespérance, et leur découragement, loin d’être un handicap ou un obstacle, constituent, en quelque sorte, la base même de son invitation. !!!

– Venir à Jésus signifie beaucoup plus qu’un consentement intellectuel à une vérité doctrinale. – Pour que deux personnes se rencontrent et s’unissent, il faut qu’elles éprouvent l’une pour l’autre : amour et confiance.

– Venir à Jésus, c’est se confier en Lui, c’est vouloir lui appartenir, c’est l’aimer !

– Mais l’invitation de Jésus est double : D’une part, il nous appelle à venir à Lui, d’autre part, il nous invite à prendre Son Joug sur nous nous et à apprendre de LUI.

– Gardons-nous de séparer les deux !

– Venir à Jésus est l’acte initial qui fait de nous un disciple, qui marque le début de la vie chrétienne, l’entrée dans une vi nouvelle.

– Il faut qu’à ce premier pas s’ajoute le deuxième, qui consiste à accepter librement Son autorité sur notre vie et à vivre dans une obéissance joyeuse à Sa volonté.

– Jésus lui-même a obéi d’une manière parfaite à la volonté de Son Père. Il nous a ainsi donné un exemple, afin que nous suivions ses traces ….

– Venir à Jésus, s’unir à Lui, c’est la justification. Le choisir comme Maître, Lui remettre les rênes de notre vie, c’est la sanctification.— La première sans la seconde ressemble à une fondation sans édifice — la seconde sans la première ressemble à un édifice sans fondement.

Voilà pourquoi nous devons prendre à cœur l’exhortation de l’apôtre. « Ainsi donc, comme vous avez reçu le Seigneur Jésus-Christ, marchez en Lui. »

– Mais l’invitation de Jésus contient une double promesse : « A tous ceux qui viennent à Lui, Il donne le repos et tous ceux qui prennent sur eux son joug, trouveront le repos.

Quelle expérience bénie ! L’agitation, le non-repos est une des caractéristiques de notre temps. Nous la rencontrons partout.

– Mais il y a repos et paix pour tout ceux qui répondent à l’invitation de Jésus :

– Repos d’une conscience apaisée,

– Repos d’un cœur dont les craintes et les peurs ont disparu.

– Regardez le petit enfant dans les bras de sa mère…pour lui, c’est l’endroit le plus sûr du monde ! Il se repose en paix, il dort tranquillement. Pourquoi ?… Parce qu’il est confiant !

Ainsi celui qui s’abandonne entre les mains du Sauveur, celui qui se confie entièrement en Sa puissance et en son Amour, connait un repos et une paix qu’aucune tempête ne pourra troubler.

– Jésus pouvait dormir au milieu de la tourmente, parce qu’il se savait dans la volonté et dans les mains de Son Père !

– Entrons donc dans son école et apprenons chaque jour un peu mieux, qu’à une confiance totale correspond un repos parfait…. AMEN.

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