Méditation dimanche 11 mai

L’Evangile de Marc nous présente le miracle de la guérison d’un sourd-muet par Jésus. Que savait cet homme de Jésus qu’il n’avait jamais entendu, dont il ne connaissait pas le son de sa voix ? il est certaines paroles de Jésus difficiles à transmettre à un sourd telles que : « Je suis la porte des brebis » par exemple.

L’auteur du feuillet dit ceci : » J’ai travaillé avec une collègue atteinte de surdité, ce qui m’a permis d’entrer un peu dans le vécu de ceux qui ne possèdent pas cette extraordinaire faculté qu’est l’audition. Aux très grandes difficultés de communication s’ajoute la privation de tout l’univers sonore donné par le Créateur dans la nature : le chant des oiseaux, le murmure de l’eau de source, le souffle du vent. Coupée aussi de tous l’univers musical, enfermée dans le silence, elle se sent souvent oubliée…

Lorsque Jésus parcourt le pays, il enseigne, il est Parole et transmet la Bonne Nouvelle par la parole. Et cet homme sourd et muet, devait souffrir de son handicap, alors que tous entendaient les paroles d’amour et de grâce qui coulaient des lèvres de Jésus, lui restait dans le silence, seule sa vue

pouvait lui donner une petite dimension de qui est cet homme qui touche le paralytique et le fait lever, mais les mots « ta foi t’a sauvé », il ne l’entend pas.

Ce sont ses amis qui l’amènent à Jésus, c’est Jésus qui le prend à part, touche ses oreilles, met de la salive sur sa langue et le monde sonore remplit le monde de cet homme ! et la 1^ère personne qui lui parle de sa vie c’est Jésus lui-même et la 1^ère personne à qui il s’adresse, c’est Jésus lui-même !

Et l’auteur du feuillet poursuit par ces questions : « Est-il possible d’entendre aujourd’hui la parole du Christ qui guérit, qui délivre, qui relève, qui pardonne ? Lisez les Évangiles, vous y trouverez les paroles du Christ toujours aussi puissantes et vivantes qu’autrefois. Le Seigneur dit à plusieurs reprises aux foules : « Si quelqu’un a des oreilles pour entendre, qu’il entende ! » Seriez-vous resté sourd jusqu’à aujourd’hui à l’Evangile ? «

J’ajoute à ce feuillet que Dieu ne nous oblige à rien, il nous offre d’entendre, il a laissé à notre portée 4

Evangiles (et non un condensé) afin que nous nous fassions notre propre idée. On n’oblige pas à aimer, sinon on ne peut parler d’amour véritable, Dieu désire notre amour, libre, choisi. Il nous donne le sien et nous promet le bonheur et la paix mais c’est à chacun de lui donner ou non sa confiance.

Je ne vais rien rajouter à cet appel de l’auteur malheureusement inconnu de ce feuillet du jour où notre amie Hélyette a fêté la dernière année de sa vie ici-bas et la première auprès du Père révélé par son Fils Jésus Christ qu’elle a toujours aimé.

Amen

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