En fait dans ses visions, Daniel aperçoit 4 bêtes monstrueuses qui représentent les empires qui règnent sur le monde et y déchaînent leur violence. Que faire d’autre, si ce n’est mettre tout son espoir en Dieu qui n’abandonne jamais les siens, et qui, en cas de besoin, active son armée composée d’anges.
C’est ainsi que Daniel évoque la présence de « Mi ka el » en hébreu, qui est l’ange-soldat protecteur du peuple juif, qui combat contre le Mal, qui prend la défense des plus faibles, qui met un terme à la violence des puissants, afin d’établir la justice voulue par Dieu.
Oui, Dieu est bien présent, puisqu’ensuite il y a l’intronisation du souverain juge, qui condamne ces bêtes. Et enfin, il vient, des nuées du ciel, « comme un fils d’homme », qui reçoit la domination sur tous les peuples.
Dans tout ce qui fait monstruosité en chacun de nous, ce qui fait la monstruosité du genre humain, capable de détruire la terre et tout ce qu’elle renferme, cette terre qu’en Genèse le Créateur a confié à l’homme, il reste encore l’espoir d’un Dieu qui nous tend la main.
Il m’arrive assez souvent de regarder les humains que nous sommes avec une certaine frayeur en moi, en me disant que nous sommes les pires parasites du règne animal.
Et je pense même que nous avons perdu la conscience que nous sommes, chacun de nous, un animal. C’est une erreur que l’on fait souvent, en traitant celui qui commet le pire « d’animal ». Non, ce genre-là est la bête sans intelligence, stupide, méchante, en dessous de l’être humain.
Le mot animal vient du latin animalis, qui désigne un être vivant mobile, et qui dérive d’ « anima », qui est le souffle, l’air, qui désigne l’âme.
Hé oui, toute personne qui croit fermement qu’elle a été façonnée de la poussière de la terre par l’Éternel Dieu comme il est dit en Genèse 2.723, qui croit fermement que l’Éternel a insufflé un souffle de vie dans ses narines et que c’est ainsi qu’il est devenu un être vivant, fait à l’image et comme à la ressemblance de Dieu, alors elle est un animal.
En prendre conscience signifie se ranger derrière le « Fils de l’homme », comme Jésus se désigne lui-même dans les évangiles, ayant emprunté ce terme à Daniel.