Par exemple : dans la parabole des ouvriers de la 11e heure, messieurs, travailler à la vigne de Dieu toute sa vie ou quelques heures comme le brigand, qui est un assassin, sur la croix à qui Jésus répond : « aujourd’hui tu seras avec moi au paradis », a la même valeur, la même importance, dans le Royaume de Dieu.
Un autre exemple : la parabole des talents, il est précisé que le roi donne à chacun selon ses capacités : on n’entend pas celui qui a 2 talents dire : « C’est pas juste, lui, il en a 5 et moi que 2 », non ! Chacun des deux a travaillé à faire fructifier ce que le maître lui avait confié. De même regardons les dons dits naturels comme ceux de l’Esprit, prions pour être conduits à les mettre en œuvre pour les autres, ils ne nous appartiennent pas, ils nous sont confiés.
En tant que chrétien, nous avons à nous démarquer des règles du monde. Pour le monde, il s’agit de vouloir être reconnu (combien je peux encore avoir à travailler avec l’aide de l’Esprit sur mon « moi » !!), ou d’être meilleurs, d’être remarqué, aimé mais mal, pas pour de bonnes raisons, d’être plus riche, d’avoir le plus cher ou le dernier modèle (= être reconnu ! on y revient !).
Alors comment faire pour se détacher de ce monde ?
Pour l’homme, dit Jésus, cela est impossible mais possible pour Dieu et Paul nous en donne la clé dans ce passage de sa lettre aux Corinthiens : l’Esprit vous conduira puisque c’est lui qui vous fait vivre, il distribue ses dons à chacun comme il veut.
Ce qui m’a frappée, en préparant ce culte, c’est cette répétition : un autre (8 fois), c’est-à-dire que chacun reçoit un don particulier qui n’est pas le même que celui de l’autre, personne ne cumule tous les dons, comme les langues de feu, le matin de Pentecôte, descendent sur chacun et il n’y a pas de langue plus grosse que les autre, Pierre a reçu comme les autres, dans le Royaume on ne compare pas. Dieu multiplie et ajoute pour le bien de tous, le bien de la communauté.