Aimer qu’est-ce donc ?
Le Royaume est là où est l’amour désintéressé, qui n’attend rien de l’autre mais qui donne avec un amour réel, sensible, vécu et profond. Prenons un exemple :
Le matin je prie : « Seigneur, mon Dieu, tu as fait de moi ton Enfant à ton image, alors donne-moi d’aimer aujourd’hui, donne-moi des personnes à aimer de ta part. conduis-moi, aide-moi à grandir dans l’amour en actes autant qu’en paroles. Amen »
À partir de là :
– Toutes les personnes que je croise, que je rencontre sont des cadeaux de Dieu. Où que je les rencontre, dans le bus, dans la rue, faisant la queue à la boulangerie ; ou avec mes voisins…
– Je vais donc les regarder avec le regard que Jésus posais sur chacune des personnes qu’il croisait, un regard qui dit : tu es important/e, je suis content/e de te rencontrer, un regard de bienveillance, un regard qui donne de l’amour.
– Je vais prendre du temps – gare à la pensée que j’ai eu longtemps avant de me reprendre : « oh, cette personne est une ‘charrette renversée’ je ne vais pas aller la saluer, j’en ai pour des heures ! » – si le Seigneur me donne de la rencontrer, c’est que c’est important pour Lui et je vais être là pour elle au nom de Jésus => lui donner toute mon attention. Jésus a pris du temps avec la Samaritaine, avec Zachée, avec Nicodème, avec Marthe et Marie, avec la femme à la perte de sang alors qu’il était en route pour une guérison, mais son Père avait un autre plan et la femme a été retrouvée, elle a adoré Jésus, il l’a rétablie dans sa dignité de femme, d’épouse et dans la société juive (Il l’appelle « ma fille », elle est aussi établie comme Enfant de Dieu) Et pour la plus grande gloire du Père, la guérison de la fille de Jaïrus devient une résurrection !
– Si nous laissons la passivité prendre le dessus, si nous traînons à aller visiter un malade ou écrire un petit mot pour celui/celle qui est venue à notre esprit tout à l’heure, si nous restons indifférents, nous privons la personne d’un sourire, d’une parole bienfaisante que nous aurions dite, la personne se lasse, se détourne et parfois, on apprend quelques temps plus tard, qu’elle a fait un burnout ou une dépression et là : nous allons culpabiliser et ensuite, 3 attitudes sont possibles :
o Se trouver des excuses, souvent fausses mais plausibles !
o Accuser Dieu qu’il ne fait rien
o Aller lui demander pardon et l’aider à remonter la pente.
– Tout appel téléphonique est important => y répondre en considérant que le Seigneur s’attend à ce que je réponde : c’est une pub ? il y a une personne dont le travail est de vous délivrer cette pub, elle a droit à une voix accueillante, qui va agir autrement que le monde qui leur claque le téléphone avec colère. Nous sommes appelés à agir d’une façon différente, même si nous allons dire « non merci ». Notre attitude sera pour celui/celle qui appelle comme une oasis de paix.