Le Bulletin, septembre – octobre 2021

Le mot du Président du Conseil

Frères et sœurs,

Nous voici au mois de septembre. Le «Grand Kiff» a tenu ses promesses, la journée de visite et promenade du 1er août a procuré joies et souvenirs conviviaux. La vie paroissiale ne s’est pas arrêtée. Pour autant, la période estivale n’a pas été avare de rebondissements. Nous allons devoir nous adapter et adapter nos activités lors des prochains mois. Nous devons réfléchir sur l’avenir de notre Église, comment nous la voyons, comment nous pouvons justement nous adapter, la faire « évoluer ». Le Conseil, réuni la journée du 21 août, a proposé des pistes de réflexions pour les mois à venir, sur le thème « quel avenir pour notre Église locale ? Pourquoi ? Pour quoi ? »

Nous ne sommes pas seuls et autour de nous il y a nos frères et sœurs des autres paroisses et le journal « Réveil » nous permet de partager, dans une deuxième partie, leurs actualités, paroisse par paroisse et dans une première partie, de proposer des sujets de fond.

Profitez de cette offre pour soutenir ce merveilleux moyen de communication. Nous avons besoin de nous, chacun de nous est important dans l’Église, chacun de nous représente une pierre de l’édifice. Petite ou grande, en haut ou en bas, elle est indispensable à l’équilibre. Que nous ayons une action ou non, prenons en conscience, nous sommes important.

Protégez-vous, frères et sœurs, que Dieu vous garde et vous accompagne.
Merci à vous tous !

Eric Deguilhaume

Le mot du pasteur

Qui ne connaît pas l’histoire de Caïn et Abel ? Le chapitre 4 de la Genèse met en scène ces deux frères, aux activités distinctes. Sans que l’on sache pourquoi, sans que cela soit important, l’offrande du cadet, berger, semble donner de meilleurs résultats que celle de son aîné, cultivateur. Ce dernier (Caïn) est en colère. Dieu l’interroge à ce sujet, sans le juger, mais en soulignant qu’il est possible de ne pas commettre le mal, malgré sa jalousie. Caïn adresse la parole à Abel (v. 8) mais la communication échoue (le texte hébreu passe sous silence ce que l’aîné a dit à son frère). Peu après nous sommes les témoins du premier assassinat, du premier fratricide, de l’histoire biblique.

Les auteurs de la Genèse ont vécu à une époque où l’on concevait très différemment d’aujourd’hui l’individu et son autonomie par rapport aux autres membres du groupe. Les inégalités, quelles qu’en aient été leurs origines, pouvaient conduire au pire si le moins bien loti et le mieux pourvu ne parvenaient pas à dialoguer, si l’écoute, prélude au partage, n’avait pas lieu. Ces réflexions ne demeurent-elles pas pertinentes en ce temps où les oppositions se radicalisent (pensons aux mesures sanitaires), et où les échéances pour espérer atténuer les dérèglements climatiques provoqués par l’être humain suscitent angoisses et tensions ?

Il ne s’agit pas d’annoncer le pire. A notre niveau, nous percevons pourtant qu’il est urgent de ré-apprendre à débattre et à partager. Les échanges qui ont été organisés après les cultes des 6 juin et 11 juillet derniers ont souligné la dimension prioritaire de se mettre à l’écoute les uns des autres. Dans la Bible, la question de l’écoute, entremêlée avec la notion d’obéissance en hébreu, est plutôt structurée dans une perspective verticale ; il s’agit d’être attentif et d’appliquer la Parole de Dieu, souvent transmise par l’intermédiaire d’une figure d’autorité (patriarche, prêtre, prophète…). Les Écritures, en revanche, nous offrent peu d’exemples d’une approche plus horizontale, qui s’accorderait avec nos mentalités post-modernes méfiantes envers tout principe d’autorité, mais aussi notre compréhension protestante du sacerdoce universel. Mais le Christ l’a montré : être attentifs les uns envers les autres, c’est aussi se placer à l’écoute de la Parole qui nous fait vivre.

Bonne rentrée !

David Veldhuizen

Cela s’est passé cet été

6 juin et 11 juillet : Réflexion Mission de l’Église et ministères

Le 6 juin, après le culte, avancé pour l’occasion à 9h30, nous nous sommes retrouvés à 12 personnes (dont deux pasteurs, et deux autres membres du Conseil presbytéral), pour réfléchir au thème de notre synode.
Divisés en deux groupes, nous avons examiné dans chacun des deux groupes deux cas pratiques en vue de répondre à la question : comment ouvrir la communauté des fidèles à des personnes qui se trouvent sur le seuil de la communauté. Après un quart d’heure consacré à l’examen de chaque cas, une mise en commun a eu lieu avec un porte-parole dans chaque groupe.

De cette réflexion, partie de cas concrets, se dégagent plusieurs points importants si l’Église souhaite atteindre les gens :

  • Il faut s’adapter à eux et répondre à leurs centres d’intérêt, et non leur proposer un modèle pré-établi. Cela implique que l’on aille vers eux, qu’on les connaisse avec leurs préoccupations et jusqu’à leur cadre de vie. D’où l’importance des visites.
  • Il faut mettre en avant les côtés positifs de chaque personne. Chacun a un élément positif. Il s’agit de le reconnaître et le mettre en avant. Quand on est reconnu, on se sent important et on a envie de s’impliquer. Cela amène à utiliser les compétences de chacun.
  • Un point qui fait débat, et donc à creuser, est celui de l’accueil. Faire un effort pour accueillir les personnes nouvelles paraît être une bonne chose. Certains, qui étaient venus à un culte, ne sont pas revenus, faute de se sentir accueillis. Toutefois, tout le monde ne réagit pas de la même façon : trop d’empressement pourrait bloquer certains qui souhaitent prendre leur temps.
  • Expliciter davantage nos habitudes, en particulier concernant le déroulement du culte, pourrait être une piste pour familiariser les personnes à nos pratiques et contribuer à un meilleur accueil.

Le 11 juillet, nous étions 7 personnes (dont notre pasteur et deux autres membres du Conseil).

Concernant la question 1.3 :

  • L’Église doit être à l’écoute de ceux qui la composent, de ceux qui ont pris contact d’une façon ou d’une autre, et des gens extérieurs. Être veilleur.
  • L’Église doit oser remettre en cause ses habitudes, se réformer, s’adapter aux nouveaux outils et modes de vie.
  • Processus de création de liens.

Concernant la question 3.3 :

Priorités concrètes :

  • Il serait essentiel de promouvoir les outils innovants pour parvenir à une Église 2.0 connectée.
  • Renforcer les relations dans l’Église locale et plus largement, relations de partage et de convivialité.
  • Renforcer notre ministère d’aumônerie, auprès des hospitalisés et des prisonniers ;
  • étant entendu que le culte reste une base, à maintenir !

Renoncements :

  • L’évangélisation, au sens d’aller parler de notre foi à des inconnus ici et au loin (contexte de laïcité, engagement de non-prosélytisme) ; cela ne nous empêche pas de déléguer, de soutenir, et de prier.

Assouplissements du fonctionnement :

  • Tout doit passer par le Conseil, qui se réunit une fois par mois. La structure décisionnelle est lourde. Comment adapter les charges du Conseil, notamment quand les personnes en activité sont peu disponibles ?
  • La réflexion sur le modèle actuel (une association cultuelle – un Conseil – un pasteur – un ou plusieurs lieux de culte) reste à engager.

Concernant les questions 4.3 et 4.4 (évolutions des ministères) :

  • Renforcer les moyens de l’animation jeunesse, former les animateurs.
  • Former et accompagner ceux qui seront chargés d’aumônerie.
  • Former ceux qui interviennent dans les cultes (prédication, liturgie, musique).

Hélène Argaud

Du 29 juillet au 2 août : Rassemblement national jeunesse «Le Grand Kiff» à Albi

Plusieurs centaines de jeunes protestants se sont réunis pour célébrer Dieu, pour échanger, pour se rencontrer. Et c’était incroyable. Pourtant au départ, cela s’annonçait plutôt mal : nous étions regroupés par région, par « village » car un véritable rassemblement national aurait été un peu déraisonnable à cause de la crise du Covid (je suis sûr que vous en avez entendu parler). Ces mesures donc, bien que nécessaires et indépendants de la volonté des organisateurs, jetaient un froid sur la motivation des kiffeurs. Mais cela n’empêcha pas le Grand Kiff de devenir un moment mémorable.

Pour comprendre cela, examinons une journée type. La journée commençait à 7h30 environ, heure à laquelle débutait le petit déjeuner. A 9h, nous nous rendions au culte, et c’est là que les choses devenaient formidables. Tous réunis autour de la Parole, les chants et les prières résonnaient avec force, que ce soient dans le chapiteau ou dans nos cœur. Ensuite, au retour du culte, nous participions au sein de nos village respectifs à des activités autour de la Bible, où nous explorions un peu plus nos connaissances et notre foi.
Après qu’un chant de table et un « bona » (cris scouts précédant le repas) aient sonnés l’heure de déguster les plats du midi, nous profitions de cet instant de convivialité pour tisser des liens avec nos camarades de village. Une fois la vaisselle faite, aux environs de 14h, arrivait sur le village des associations chrétiennes, avec lesquelles nous pouvions discuter. Durant ce temps, nous avions aussi la possibilité d’aller à un des temps spirituels proposés sur le camp, ou simplement de passer par la buvette pour manger ou boire un coup. A 16h30, le grand jeu commence. C’est durant ces jeux que les kiffeurs ont aidé Mamré, l’arbre permettant au service post-Création de communiquer avec la Terre, et qui était fatigué de la pollution. Une fois le jeu terminé et le dernier repas englouti, nous avions le plaisir de nous rendre une nouvelle fois sous le chapiteau pour la veillée. Après des moments forts en émotions, il était déjà l’heure de clôturer la journée. A 23h la veillée était finie et à 1h du matin c’était extinction des feux.

Personnellement, ce qui m’a le plus marqué durant ce Grand Kiff, ce sont les moments où nous étions tous ensemble, et où nous chantions comme d’une seule voix. Voir autant de jeunes partager une même foi était quelque chose d’extraordinairement fort. Et bien sûr toutes les rencontres qui nous ont fait grandir, et qui nous ont prouvés que dans la foi nous ne sommes pas seuls, et que chacun a quelque chose à apporter, même si ce n’était que dans notre région. Pour terminer, je tiens à adresser mes félicitations à toute l’équipe d’organisation et à tous ceux qui ont permis à ce Grand Kiff d’être… un grand kiff. Je vous dis donc merci et au prochain Kiff !

Daniel (15 ans)

1er août : Sortie de paroisse

Rendez-vous à 8h45 place de la Libération à Annonay, 15 degrés, avec écharpe et petite laine ! Nous sommes une quinzaine de paroissiens.

Direction le temple de La Pervenche par la vallée de l’Auzène, petit ruisseau qui coule le long de cette vallée peu connue avec sa petite route sinueuse, très étroite mais c’est juste magnifique au milieu de cette végétation luxuriante et sauvage. En hauteur, des crêtes panoramiques avec vue imprenable sur plusieurs vallées !

Il est 11h, nous arrivons à La Pervenche où nous attendent J.-M. et M. B. ainsi que la présidente du conseil presbytéral local É. L. Elle nous fera visiter le temple et nous fera part de sa longue histoire. Nous partagerons quelques chants dans le temple avant d’aller manger. J.-M. et M., arrivés la veille, nous ont préparé avec amour l’apéro et le plat de résistance cuit au four à bois du village.

On savoure, on rit, on parle, on prend du bon temps mais on ne traîne pas trop car à 15h nous avons rendez- à la coopérative Ardelaine à Saint-Pierreville. Fruit du travail de nombreux corps de métiers, de l’éleveur de moutons à la vente du produit fini, soucieux de l’écologie et respectueux des traditions du pays… La fabrication de la laine, le tissage, la coloration, la commercialisation n’ont plus de secrets pour nous !

Nous avons fini la journée en passant la soirée chez G. et C. B. Finalement belle journée sous le soleil !

Nadine Perrier

En 2021-2022

Temps cultuels

Les propositions seront plus nombreuses. Presque tous les dimanches à 10h15, un culte classique se déroulera au temple (une fois par mois, à l’Espace Marie Durand), qui sera diffusé en direct aussi souvent que possible par Zoom (il n’y aura plus de cultes téléphoniques). Pour apprendre à se servir de Zoom, n’hésitez pas à contacter Gérard P.
S’y ajoutent :

  • en début de mois, le lundi à 19h, un «culte-débat» aura lieu à la résidence des Colombes ;
  • un jeudi soir par mois, à 18h à l’Espace Marie Durand, une courte «halte spirituelle» ;
  • ponctuellement, un culte «hors les murs», comme celui de fin septembre à Peyraud.

Les cultes du vendredi à 17h à la Maison de retraite protestante de Montalivet sont maintenus, dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.

Jeunesse

Pour les enfants en primaire, un mini-stage sur quatre à cinq demi-journées est envisagé pendant certaines vacances scolaires; pour les adolescents, un projet de caté itinérant à plusieurs paroisses complèterait les temps forts prévus (week-end KT-Kiff les 16-17 octobre, camp d’avril à Chamaloc…).

Lire la Bible ensemble

Tous les mardis à 15h à la résidence des Colombes, une étude sur le texte de l’Évangile du dimanche suivant est proposée à toutes et tous.
En semaine et en soirée, des cycles thématiques de 4 à 6 séances seront ouverts à tous, via Zoom.
Ces temps sont animés en alternance par l’Église évangélique libre et la nôtre.
Se renseigner auprès du pasteur.

Annonay église musicale

Les cours collectifs d’orgue, de piano et de guitare pour accompagner les cantiques lors des cultes reprennent à la rentrée. Se renseigner auprès de Gérard P.

Temps forts de la rentrée

Dimanche 19 septembre, culte de rentrée

A 10h15, au temple
Lors de ce culte plus musical que d’habitude, nous entendrons les jeunes de la paroisse nous raconter ce qu’ils ont vécu au Grand Kiff. Un verre de l’amitié suivra le culte.

Dimanche 26 septembre, Journée de l’Ensemble Dauphiné-Vivarais

A partir de 10h, au château de Peyraud
Comme d’habitude, la journée comprend un culte à 10h30 (aussi retransmis par Zoom), un repas (chacun apporte son pique-nique, pour d’évidentes raisons sanitaires), et des animations pour tous les âges l’après-midi. Le thème 2021 ? L’Église hors les murs !

Dimanche 26 septembre, troisième Zone de rencontres proposée par le Consistoire

Départ de la balade après le déjeuner, à 14h, depuis le château de Peyraud.
Temps de marche, détente, contemplation et partage pour les enfants avec leurs parents, voisins, grands-parents, parrain/marraine, amis…

Amis de l’orgue du temple

Mercredi 25 août, 20h, au temple: F. Lamantia (orgue) et M. Visse (percussions) nous emmènent «Au rythme des chansons de Georges Brassens.»

Dimanche 19 septembre, 17h, au temple: concert orgue, piano et voix, avec N. Palmieri et N. Schnitzer, au profit du projet Annonay église musicale.

Dimanche 17 octobre, 17h, au temple: concert orgue, trombone et saxo avec G. et E. Rebreyend, et A. Cahagne.

Sur présentation du passe sanitaire.
Libre participation aux frais.

NB : ne sont diffusés sur le site Internet que des extraits du Bulletin : les informations à caractère personnel en particulier ont été retirées (ou les noms remplacés par des initiales).

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